Programme de développement durable de l’ONU – Ceusters montre la voie dans l’immobilier

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Programme de développement durable de l’ONU – Ceusters montre la voie dans l’immobilier

Ceusters est très fier d’être le seul courtier immobilier belge à respecter le Pacte mondial des Nations Unies, le programme de développement durable des Nations Unies. Pour savoir en quoi consiste ce programme, nous avons interrogé le Dr Nawal Aït-Hocine, fondatrice et Directrice générale de la S.A.R.L. Positive Impact. Cadre dirigeante reconnue dans le domaine du développement durable, du droit et de la conformité, elle possède 25 ans d’expérience dans l’élaboration de bonnes pratiques pour les secteurs des services professionnels.

 Pourriez-vous tout d’abord nous présenter votre entreprise, Positive Impact ?

 Nawal Aït-Hocine : Positive Impact est une société à mission suisse qui propose des services de conseil axés sur la création de nouveaux modèles économiques, le soutien à la transformation, la création d’un impact positif à long terme sur les chaînes de valeur et la contribution à l’Agenda 2030 et aux 17 objectifs de développement durable. Nos 25 années d’expérience intersectorielle en matière de développement, de conformité et de législation offrent aux clients une expertise et une vision inégalées. J’ajouterais que nous sommes très fiers d’avoir été choisis par Ceuster et sa CEO Ingrid Ceusters pour accompagner l’entreprise dans son parcours de durabilité et dans l’élaboration de son premier rapport de développement durable.

 Pourriez-vous nous expliquer dans les grandes lignes ce qu’est le programme de développement durable de l’ONU ?

 

Nawal Aït-Hocine : Le Pacte mondial des Nations Unies est l’initiative la plus importante au monde en matière de développement durable des entreprises. Il propose un cadre directeur à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille, de leur complexité et de leur localisation. Ce programme encourage les entreprises à créer une culture de l’intégrité, de la stratégie aux opérations. Plus de 16 000 entreprises et 3 800 acteurs ne faisant pas partie du monde des affaires ont déjà adhéré aux engagements du Pacte mondial des Nations Unies. Les 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 pour le développement durable sont officiellement entrés en vigueur le 1er janvier 2016. Ces objectifs s’appliquent à tous, et pas seulement aux pays qui sont censés se mobiliser pour mettre fin à toutes les formes de pauvreté, lutter contre les inégalités et s’attaquer au changement climatique, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.

 

Quels sont les objectifs du Pacte mondial des Nations Unies ?

Nawal Aït-Hocine : En ce qui concerne les objectifs, les signataires du Pacte mondial des Nations Unies s’engagent à respecter un certain nombre de principes, dont :

- Intégrer le Pacte mondial des Nations Unies et ses principes à la stratégie commerciale, aux activités quotidiennes et à la culture organisationnelle ;

- Respecter des engagements fondamentaux dans quatre domaines : droits de l’homme, législation sociale, environnement et lutte contre la corruption ;

- Intégrer le Pacte mondial des Nations Unies et ses principes dans les processus décisionnels au plus haut niveau, en inscrivant le développement durable dans l’ADN de l’entreprise ;

- S’engager dans des partenariats qui font progresser les principes du Pacte mondial des Nations Unies et soutiennent des objectifs plus larges des Nations Unies, tels que les objectifs de développement durable ;

- Promouvoir le Pacte mondial des Nations Unies et les pratiques commerciales responsables par le biais de la sensibilisation et de la communication avec les pairs, les partenaires, les clients, les consommateurs et le grand public ;

- Agir pour soutenir la société qui les entoure ;

- Justifier leur action et rendre compte annuellement de leurs efforts.

 

Les entreprises peuvent également servir les ODD en exerçant leurs activités de façon responsable et respectueuse des principes universels et en cherchant des occasions d’innover pour relever les défis sociétaux. En s’engageant pour le Pacte mondial des Nations Unies, les entreprises font le premier pas pour contribuer à la réalisation des ODD et ont accès à une série d’outils pour intensifier leurs efforts.

 Dans quelle mesure est-il important que le secteur de l’immobilier s’engage en faveur de ces objectifs ?

 

Nawal Aït-Hocine : Alors que le changement climatique, les inégalités de revenus et la justice sociale font la une des journaux, les stratégies et solutions durables sont très en vogue. Cette tendance s’observe également dans le secteur de l’immobilier. La question de la construction durable et des bâtiments écologiques n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est l’accélération du débat autour du développement durable depuis quelques années. La construction et l’exploitation de bâtiments font partie des activités les plus émettrices de CO2.

Le grand public, les investisseurs et les décideurs politiques demandent donc aux sociétés immobilières de faire évoluer leurs modèles économiques. De fortes pressions s’exercent en effet sur les acteurs de l’immobilier pour qu’ils prennent en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Pensez-vous que le secteur de l’immobilier souscrive à tout cela ?

Nawal Aït-Hocine : Il ne fait aucun doute que le développement durable est désormais une préoccupation commerciale fondamentale pour le secteur immobilier, qui affecte la création de valeur à long terme et la rentabilité à court terme, car les investisseurs utilisent de plus en plus des indicateurs non financiers pour déterminer la véritable valeur à long terme des sociétés immobilières. Cette tendance pose des défis majeurs à l’industrie : mettre en œuvre les exigences réglementaires en évolution rapide au niveau européen et national, tenir compte de la durabilité dans toutes les activités de l’entreprise, la collecte et la gestion des données, etc., intégrer le changement climatique et la transition énergétique dans la stratégie.

 Concrètement, que peut faire le secteur de l’immobilier ?

 Nawal Aït-Hocine : Les actions peuvent prendre différentes formes : réduire les émissions carbone des bâtiments, limiter la dépendance aux combustibles fossiles, passer à des sources d’énergie plus propres, fixer des objectifs de réduction des émissions de carbone dans le but de devenir aussi neutre en carbone que possible, revoir la préservation de l’eau et la gestion des déchets, augmenter le recyclage des matériaux de construction et l’utilisation de matériaux recyclés, intégrer la circularité dans l’équation ou encore prendre davantage de mesures en faveur de l’économie circulaire. Les sociétés immobilières qui tiennent compte des impacts et des risques potentiels en matière de développement durable et qui mettent en œuvre des solutions pour réduire les risques et les impacts négatifs seront mieux placées à l’avenir.

 

Ceusters est actuellement le seul courtier immobilier belge à respecter ce programme. Que fait exactement l’entreprise ?

 

Nawal Aït-Hocine : Ceusters a rejoint les signataires du Pacte mondial des Nations Unies en août 2021. L’entreprise soutiendra ainsi les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies en matière de droits de l’homme, de législation sociale, d’environnement et de lutte contre la corruption. Cette signature marque une grande étape. Ceusters réaffirme ainsi ses valeurs et la manière dont elle souhaite se transformer afin d’être utile à la société et de favoriser sa réussite à long terme en exerçant ses activités dans le respect de grands principes. Ceusters a à cœur de placer le Pacte mondial des Nations Unies et ses principes au centre de sa stratégie, de sa culture et de ses activités quotidiennes, et de s’engager dans des projets collaboratifs qui font progresser les objectifs plus larges de développement durable des Nations Unies.

Ceusters s’engage à intégrer des principes en matière d’éthique, de droits de l’homme, de droit social et d’environnement à ses opérations quotidiennes, à ses activités de planification commerciale et à ses processus décisionnels. Au fil des ans, l’entreprise a mené à bien de nombreuses actions sur des thèmes sociaux et environnementaux. Ces initiatives sont très variées : organisation de salons de l’emploi dans des centres commerciaux, gestion de son impact carbone et de sa consommation de ressources grâce à des contrats d’énergie verte, projets de modernisation de l’éclairage, intégration du recyclage et de la circularité dans son mode de fonctionnement avec le projet de mur circulaire, et accompagnement des clients pour les aider à obtenir la certification BREEAM. Ces actions et bien d’autres seront détaillées dans le premier rapport de développement durable que Ceusters publiera dans les prochains mois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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